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L'adaptation de l'armée face aux conflictualités : l'apport de la technologie

La mise en place d'aéronefs dans l' Armée de l'Air

      De nos jours, il est nécessaire de trouver des solutions face aux nouveaux conflits mondiaux. Ainsi, sont nés les aéronefs qui permettent de pouvoir observer et bientôt attaquer de n’importe où. Tout d’abord un aéronefs est un objet capable de voler et de se déplacer dans les airs grâce à un pilote dans l’enceinte de l’objet ou encore à l’extérieur. La France a à sa disposition différents types d’aéronefs, elle n’en possède encore aucun d’armés mais seulement des aéronefs d’observations. Parmi ces aéronefs on distingue les drones armés dans une dizaine d’états comme les États-Unis, l’Israël, l’Italie et la Grande Bretagne ainsi que des drones d’observations. Les drones sont regroupés par classes, la première, la classe I, est constituée de drones pesant 150 kg au plus. On les appelle Micro et Nano drones. Ils servent à la sureillance à l’acquisition de cible ainsi qu’à l’information. La seconde, la classe II, est formée de drones pesant entre 150 et 600 kg. Ce sont des drones tactiques (SDT). Leur mission consiste à appréhender la situation, protéger, surveiller, reconnaître et acquérir les cibles et évaluer les dégâts. Pour finir, la troisième classe, la classe III, regroupe les drones stratégiques, drone MALE (Moyenne Altitude et Longue Endurance). Les drones les plus connus dans cette classe sont les Reapers et les Predator (aéronefs Américain). Même si certains particuliers français possèdent des drones de loisirs, la France est relativement en retard par rapport à certains pays possédant déjà des drones militaires armés. Aujourd’hui, environ 80 pays ont en leur possession des drones militaires. Ainsi, les drones de surveillances prirent beaucoup d’importance depuis la tragédie d’Uzbin en août 2008 (qui a fait 10 morts et 21 blessés). Ce fut l’élément déclencheur qui marqua le manque de drones d’observations pour soutenir les soldats. Mais est-ce une bonne idée d’armer les drones militaires français ? Telle est la question que se sont posés les politiciens français. C’est donc le 5 septembre 2017 que la décision d’armer certains drones a été prise par la ministre des Armées, Florence Parly. En effet, le débat était complexe car il était question d’attaquer à distance sans être présent sur le champ de bataille, ce qui d’un point de vue éthique n’est pas loyal. Cependant, la ministre confit : "Cette décision ne change rien aux règles d’usage de la force, au respect du droit des conflits armés et je reste plus que jamais attachée au respect du droit international et de nos engagements relatifs à la maîtrise des armements et à la préservation des populations civiles dans les conflits". Elle assure que ces drones armés ne seront pas des « robots tueurs » et qu’avec leur aide, ils auront la possibilité d’être plus efficaces sur le terrain. Effectivement, les drones sont plus performants, puissants et plus rapides que les hélicoptères et les avions de combat. Aussi, les drones sont pilotés par des anciens pilotes de lignes auparavant formés à combattre et habitués à voir des scènes choquantes. Ceci diffère des États-Unis qui forment des passionnés de jeux vidéo pour combattre et tuer des personnes. Les avions de chasse sont aussi important au sein de l’armée française. Il en existe deux sortes : les Mirages et le Rafale. Premièrement, on distingue les Mirages air-air qui consistent à envoyer des missiles seulement dans l’air afin d’attaquer les aéronefs ennemis. Parmis eux, on retrouve le Mirage 2000-5 mis en service en 1999, ainsi que le Mirage 2000 C et le Mirage 2000 B même si ceux-là ont également la possibilité de bombarder. Interviennent aussi les Mirages air-sol. Ils permettent d’attaquer des cibles au sol. Les Mirages 2000 D font partie de cette catégorie ainsi que le Mirage 2000 N qui sert aussi à la dissuasion nucléaire. Pour finir, le Rafale créé par Dassault aviation, regroupe toutes les catégories précédentes et comprend aussi la reconnaissance. Il possède toutes les technologies de dernière génération. En effet, les Rafales sont de véritables atouts pour la France : une commande de 36 Rafales a été signée par l’Inde le 23 septembre 2016. Cela représente la somme astronomique de 8 milliards d’euros selon la presse Indienne. L’inde n’est pas les seul pays a avoir misée sur les Rafales, l’Egypte et le Quatar en ont aussi commandé. L’avion de chasse a déjà été déployé en Afghanistan, en Libye, au Mali, en Irak et au Centrafrique. Cependant, le Rafale commence à se faire vieillissant, même s’il est de loin l’avion de chasse européen le plus utilisé lors d’opérations. La question se pose : pourrait-il y avoir un avion de chasse plus performant que le Rafale ? Auparavant, la France et l’Allemagne suivaient leur propre chemin concernant les avions de chasse mais depuis peu, ils ont annoncé leur futur collaboration. Les deux patries, ont décidé de créer l’avion de chasse par excellence afin d’améliorer la qualité de leurs actuelles flottes aériennes.

              Photographie d'avions de chasse :

         un Mirage et des Rafales de Normandie

      Les hélicoptères sont aussi une sorte d’aéronefs. Ils exécutent des missions liées à la marine, à l’armée de l’air et à l’armée de terre. Il y a plusieurs hélicoptères dans la marine : le Caïman qui exécute des missions de lutte sous-marine et de lutte contre les navires ainsi que du soutien (évacuation sanitaire, sauvetage en mer et transport de commandos). L’EC225 est un hélicoptère spécialisé dans le cadre des missions d’alerte pour l’assistance et le secours maritime Il s’occupe aussi du soutien à la force océanique stratégique et de l’entraînement des commandos. Le NFH (le NH90 de la marine) commence à remplacer les Lynx,qui s’occupaient des missions de lutte anti-sous marine, et les Super Frelon, qui était chargé de missions de sauvetage. Il est destiné à protéger la force navale, ainsi qu’à la lutte anti-sous-marine et au contre-terrorisme maritime. Il s’occupe aussi du transport, du service public, de la sauvegarde et du sauvetage. Après avoir été remplacée par le dauphin qui exécute des missions de recherche et de sauvetages en mer ainsi que de surveillance des approches maritimes, l'Alouette III est principalement utilisée dans le cadre de missions de soutien et d'entraînement. . Il a aussi été remplacé par le Panther qui lutte au dessus de la surface. Les hélicoptères de l’armée de l’air et de terre sont plus centré sur des missions de recherches et de sauvetage lors des combats ainsi que sur des missions de service publique et de souveraineté. Parmi eux on distingue, le Caracal, le Puma, le Super-Puma, le Cougar et le Fennec. De plus, les hélicoptères de terre sont souvent armés. Le TTH (le NH90 de l’armée de terre) commence à remplacer les Pumas grâce à des équipements plus performants. Il a pour mission le transport tactique et matériel ainsi que des missions moins importantes comme le parachutage, l’évacuation de blessés etc. Cependant la disponibilité des hélicoptères militaires français est en chute libre :aucun appareil, excepté le Dauphin, n’a été disponible à plus de 50 % entre 2015 et 2016. Parmi les appareils les moins efficaces on retrouve le Cougar qui ne dépasse pas les 10 % de disponibilité en 2016 alors qu'un hélicoptère il coûte environ 1,54 millions d'euros. On retrouve aussi le Tigre qui est pourtant un hélicoptère indispensable de l'armée. Cependant, il atteint à peine les 25 % de disponibilité en 2015 et 2016. Ceci pose un réel problème pour l'armée française qui ne peut se permettre d'investir autant d'argent pour ces hélicoptères. Les hélicoptères ont pu être déployés dans plusieurs pays. Par exemple, l’Armée a envoyé deux Caracal à Kaboul en Afghanistan entre le 14 décembre 2006 et le 10 septembre 2007. Victime d’un accident le 21 août 2007, 7 militaires italiens ont été sauvé par les deux Caracal en question. De surcroît, ils ont aussi participé à la libération d’une otage occidentale en localisant les lieux où elle était prisonnière. En septembre 2007 les Caracal sont remplacés pour deux Cougar puis ils seront à nouveau mis en service en mai 2008. La France a aussi déployé des hélicoptères d’attaques Tigre et des Cougar en juin 2009 en Afghanistan. Ceux là rejoignirent les Gazelle et les Caracal déjà sur place. Ils sont mis en place par L’ALAT (Aviation Légère de l'Armée de Terre). Au total, du 29 novembre 2006 au 15 mars 2013, les Caracal de l'Armée de l'Air totalisent plus de 3300 heures de vol et 3400 missions de guerre, ce qui a permis de procéder à 229 évacuations médicalisées pour plus de 300 blessés pris en charge.

Les aéronefs existent aussi sous forme d’avions de transport, d’avions école et d’avions à capacité stratégique, mais ceux ci ont un rôle secondaire. Bien qu’ils soient d’une importance capitale, ils ne participent pas aussi activement voire pas du tout aux missions.

Les nouveaux équipements et armes pour une meilleure défense et une attaque optimale dans l'Armée de Terre

      L'Armée de Terre a à sa disposition du matériel générique, du matériel spécifique ainsi que du matériel nouveau et futuriste. Avant de parler du programme Scorpion et du nouveau matériel de l'Armée, il est nécessaire de faire le point sur le matériel générique et spécifique existant. Le matériel générique est composé d'équipements, de véhicules et d'armements. Dans l'équipement on retrouve les RCIR (Rations Combats Individuel Réchauffables), les gilets par balle, les casques, les s3p (sur vêtement de protection a port permanent), les ANP VP F1 (appareil de protection à visière panoramique, ainsi que les FELIN (fantassin à équipement et liaison intégrées). On retrouve aussi tout ce qui touche à l'optique, tel que le PIRAT (pointeur laser infrarouge d’aide au tir), la vision nocturne (comme UGO et LUCIE), la vision de jour (Vector) et la caméra portable (Sophie). Les véhicules, qu'ils soient blindés, tactiques ou de reconnaissance font aussi partie du matériel générique. Parmi les armes de cette catégorie, il y a les mitrailleuses (d’appuies ou lourdes..), les pistolets automatiques, les canons, les fusils d’assauts (Famas, HK 416 F), ainsi que les armes anti blindés lourdes. Le matériel spécifique est constitué de plusieurs catégories telles que l'infanterie, la cavalerie et les forces spéciales, qui possèdent des armements et des véhicules spécifiques. Il y a aussi l'artillerie (acquisition et lanceur), le génie (minage, déminage, franchissement et déménagement), l'ALAT (transport, combat et liaison) mais aussi la logistique (véhicules), les renseignement (radars, drones, hélicoptères...) et le NBC ( services de décontamination). Depuis 2017, l’armée de terre s’équipe en HK 416, la version F, créé par Heckler et Koch. Elle compte en acquérir 93 080 d’ici à 2028. En effet, ce nouveau fusil d’assaut de calibre 5.56 mm est très rapide à monter et à démonter. De plus, il s’adapte à la morphologie du tireur et celui-ci pourra être muni de 10 chargeurs et de 30 cartouches. Même si nous en avons brièvement parlé auparavant, les SDT (Système de Drones Tactiques) font aussi parti des nouveautés de l’Armée de Terre. A partir de fin 2018, l’Armée compte équiper le 61ème régiment d’artillerie de ces drones car ceci répondent parfaitement aux besoins en renseignement des brigades et des groupements tactiques interarmes. Le SDT n’est pas un drone armé mais il est agile et il peut être déployé, même avec des modules opérationnels réduit. De surcroît, ces drones sont à 80 % fabriqués en France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est temps de passer au programme Scorpion, un projet d’envergure. Le 5 décembre 2014, le ministre de la Défense, Jean Yves LE DRIAN a annoncé le premier marché du programme Scorpion. Ce système est composé d’engins tels que le Jaguar, le Griffon ou le char Leclerc qui seront rénovés. Le programme Scorpion a pour mission de renouveler, dès 2018, les capacités de combat. Il s’organise autour de deux bases. La première se compose des VBMR (Véhicules Blindés Multi Rôle) et la deuxième, des GRIFFON, des EBRC (Engins Blindés de Reconnaissance et de Combat) et des JAGUAR. Ce programme a pour but de mieux s'informer car les militaires auront accès a une numérisation exacte des champs de batailles. Il permettra aussi de mieux prévoir les dangers potentiels grâce a un système électronique intégré dans les véhicules. Ceci permettant aux combattants d’être prévenus des menaces et ainsi intervenir plus rapidement. Pour finir, il permettra de mieux se préparer avec des simulations a l’intérieur des véhicules. Le 24 avril 2017, le ministre de la Défense a commandé 319 griffons et 20 jaguars à Nexter systems, Renault Trucks Defense et Thales dans le cadre du programme scorpion. Normalement, le premier griffon devrait être livré en 2018 et le premier jaguar en 2020. En effet, le programme Scorpion va s'organiser autour de ces deux véhicules blindés et du SICS ( Système d'Information et de Communication permettant la mise en réseau de tous les acteurs du combat terrestre). Ce programme promet un taux de disponibilités de 80% pour les griffons et les jaguars. Ce serait une innovation de grande ampleur sachant que le taux de disponibilité des véhicules blindés lors d'opération et d'environ 45%. Cet objectif pourra être atteint notamment grâce a des nouveautés technologiques. Les griffons et les jaguars seront dotés de capteurs qui vérifieront les données des composants tels que les moteurs et les freins afin de découvrir s'il y a des anomalies. Les maintenanciers n'auront plus qu'à brancher une valise électronique afin de recevoir les informations des capteurs. En complément, après ces nouveautés françaises de l'Armée de Terre, voici quelques innovations américaines fascinantes : la cape d'invisibilité conçue grâce aux métamatériaux, un exosquelette XOS2 qui permet aux soldats de soulever 90kg sans effort ainsi que les militaires peuvent éviter des blessures liées à la fatigue. On distingue aussi une peau de dragons gilet gilets pare-balles créés grâce à des disques placés tels une armure d'écailles. Ce gilet permet aux militaires de bouger plus facilement et d'absorber plus de balles. Il existe aussi des prototypes tels qu'une mitrailleuse capable de tiré 1 000 000 de balles par minute. Ou encore, on peut trouver à la fin des années 2000 un canon électrique capable d'accélérer un projectile à la vitesse de 2,4 km/s. Lors de notre sortie au régiment médical militaire de la Valbonne, nous avons eu l'occasion de voir les équipements ainsi que les armes dont bénéficiaient les militaires. Ce régiment est en effet spécialisé dans le domaine médical, il possède d'ailleurs le taux le plus élevé de femmes (30%). Ce régiment possède des véhicules de ravitaillements, de transport de matériels et de blessésnotamment. Les militaires sont dès leur arrivé en possession d'un Famas qu'ils garderont tout au long de leur service. Le Famas est un fusil d'assaut qui peut tirer jusqu'à 900 coups par minutes et peut atteindre une portée maximale de 3200 mètres. Mais ce fusil va bientôt etre remplacé par le HK 416, un fusil d'assaut allemand possédant plusieurs atouts. C'est une arme polyvalente plus longue et moins compacte que le Famas qui permet des tirs de plus grande distance. Les militaires ont aussi à disposition un pistolet automatique ainsi que des mitrailleuses d'appui général MAG 58 qui peuvent être montées à terre ou bien sur un véhicule. Les militaires de ce régiment possèdent aussi une trousse de soins médicaux contenant le matériel nécessaire en cas de blessures. De plus, lors de chaque mission, un médecin militaire se doit d’être présent afin d'intervenir en cas de blessures plus importantes.

Atalante, une opération contrant la piraterie maritime grâce à des équipements technologiques

            Atalante est une opération militaire ayant lieu en Somalie et mise en œuvre par l'union européenne. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la politique européenne de défense et de sécurité, c’est la première opération navale de l’Union européenne. Elle a pour but de lutter contre le piratage maritime dans le Golfe d'Aden et l'Océan Indien. Cette opération s'appelle Atalante à cause du personnage éponyme de la mythologie grecque. La Somalie se situe sur la côte Est de l’Afrique, au Sud du golfe d’Aden. C’est un lieu stratégique pour les pirates maritimes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Somalie étant un des dix pays les plus pauvres du monde, il est nécessaire de les aider à se défendre contre les pirates maritimes. Cette mission a débuté le 8 Décembre 2008 et est encore active de nos jours. Elle a utilisé plusieurs bâtiments et des avions de patrouille maritime ainsi que des commandos  à bord de navires marchands des convois vers la Somalie. Elle protège les navires dit « faibles », elle empêche les actes de piraterie même s’il faut recourir à l’usage de la force afin de dissuader et mettre fin aux actes de piraterie et aux vols à main armée. En 2009 et novembre 2012, Eunavfor a escorté environ 166 navires du programme alimentaire mondial (PAM) et 128 navires de l'AMISOM2 (la Mission de l'Union africaine en Somalie). L’AMISOM est une mission menée par l’Union africaine suite à la guerre civile ayant eu lieu en Somalie. C’est mission de maintien de la paix fut créée par le conseil pour la paix et la sécurité le 19 janvier 2007. Elle contribue aussi à la recherche et aux sauvetages en mers. Ils sont effectués grâce à l’Atlantique 2 (ATL 2) appelé aussi la frégate du ciel. Cet avion a été conçu pour voler très bas et a une vision à 360°. Il possède aussi une boule électro-optique pour les images infrarouges mais aussi un radar pour détecter les bâtiments de surfaces ce qui contrôle le trafic maritime. L’opération a une importance majeure car elle permet de protéger le commerce international et  que les citoyens puisse avoir leurs produits chez eux. Mais c’est surtout un drame humain, 650 marins sont privés de liberté en 2011, 62 morts furent à déplorer en quatre ans. De plus, 30 % des approvisionnements en pétrole de l’UE et 70 % du trafic de conteneurs passent par les zones menacées : c’est une menace économique. De plus, nous pouvons constater une évolution rapide des attaques. En 2002, ce n’est qu’un navire qui fut capturé. En 2007, ils étaient 12. Puis en 2009, 251 navires ont été attaqués, 49 navires capturés et 600 marins détenus pour environ 700 pirates. Finalement, en 2010, les chiffres ont fini par diminués suite à l’opération. Cependant, ils restent tout de même à un niveau élevé. Il est nécessaire d’expliquer tous les événements qui ont marqués l’opération Atalante. Le 21 janvier 2009, les députés espagnols votèrent pour l'envoie de 395 militaires au large des côtes somaliennes. Selon la ministre de la défense espagnole de l'époque, Carme Chacon, l'opération « est d'une importance vitale pour la défense des intérêts géostratégiques et économiques de l'Espagne ». Leur flotte (une frégate militaire, un navire d'approvisionnement logistique, un avion patrouilleur, et un maximum de 395 militaires) rejoindra la mission Atalante afin de traquer les pirates somaliens. Le mercredi 15 avril 2009, on apprend par le journal Ouest-France que l'ancien président des États-Unis, Barack Obama, envisageait de bombarder certaines bases de pirates ainsi que d'envoyer des bâtiments de guerre à la suite d'un enlèvement important. Par ailleurs, l'Union Européenne décide d'autoriser l'extension de l'opération Atalante vers les Seychelles le 8 mai 2009, puis plus au Sud-Est en juillet 2010, ce qui étend l’opération à la taille de la mer Méditerranée. Plusieurs prolongations sont alors décidées : le 23 mars 2012 pour deux années afin de contrer la piraterie dans la Corne d'Afrique, en novembre 2014, de nouveau pour deux ans. Enfin, le 28 novembre 2016, une dernière décision est prise : l'opération durera encore jusqu'au 31 décembre 2018. Le conseil de l'Union Européenne apporte pour cette mission un budget de 11,064 millions d'euros. La France participe aussi à l'opération, elle déploie une frégate permanente et occasionnellement un avion de patrouille maritime. De plus, la France a mis en place un soutien logistique à l'opération, son dispositif est positionné à Djibouti, un petit pays au nord de la Somalie sur la Corne de l'Afrique. Ce pays est lui aussi est confronté aux difficultés du piratage maritime. La France participe donc à Atalante, via Djibouti notamment, en y basant un avion de patrouille : l'ATL 2. De surcroît, dans le cadre d’EUNAVCO, elle avait assuré l’accompagnement d’une vingtaine de navires de commerce sur le transit du Golfe d’Aden. De plus, la France ayant construit des infrastructures aéroportuaires là-bas, appelées les bases FFDj, elle permet aux pays participants de s'y appuyer en cas de besoin. Mais cette opération ne se dirige pas seule, elle possède une certaine organisation. Le conseil européen exerce le contrôle politique, via le COPS (COmité Politique et de Sécurité). Celui-ci s'occupe également de la direction stratégique. De son coté, le CMUE (Comité Militaire de l'UE) à pour mission de suivre le bon déroulement de l’opération. On retrouve ensuite le commandant de l'opération, chargé de la planifier et de veiller à ce que celle-ci se déroule sans problèmes. Cette mission est exécutée en liaison avec les autorités militaires et politiques de l'UE. En 2014 (dernière mise à jour, ne nous permettant pas de savoir si cette information est toujours d'actualité) ce pouvoir était attribué au Rear-Admiral Duncan L. Pott. Vient à présent le contre-amiral, qui doit commander les forces navales européennes depuis l'état major de la force sur le lieu de l'action. Contrairement à l’état major opératif basé à Northwood au Royaume-Uni et armé par 80 personnes,  cet état major est réduit à environ une vingtaine de militaires. En 2014, cette fonction était attribuée à Jorge Manso. Parmi les états participant à l'opération, on retrouve l'Allemagne, l'Espagne et la France avec des navires et des avions, puis la Belgique, la Grèce, l'Italie, la Norvège, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède avec seulement des navires. Participant aussi avec des avions, on retrouve le Luxembourg et le Portugal. Enfin, la Bulgarie, la Croatie, la Finlande et l'Irlande participent aussi sous le biais du quartier général. Beaucoup d'équipement à été mis à disposition. Premièrement, les indispensables sont les avions de surveillance maritimes. Grâce à leur autonomie et à la taille des bateaux pirates,  ils sont les plus fiables. Ensuite vient l'ensemble « frégate, hélicoptère armé, équipe de visites » qui est un moyen privilégié depuis qu'il à fait ses preuves dans la lutte contre le narcotrafic (trafic de stupéfiants). Il est aussi possible de trouver des équipes de protections embarquées (EPE) sur des navires considérés comme vulnérables. Les EPE sont constituées d'une dizaine de marins, allant de fusiliers commandos à des spécialistes variés. Malheureusement, il est impossible de répondre à toutes les demandes dans un cadre budgétaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une intervention de soldates de l'opération Atalante.

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