top of page

La formation aux nouvelles technologies

La modernisation récente des écoles militaires

      Les nouvelles technologies qui apparaissent avec le temps font évoluer la société, mais le mauvais usage de celles-ci commencent également peu à peu à apparaître. L’armée doit donc s’adapter aux nouvelles et futures conflictualités liées aux nouveaux crimes. Elle doit ainsi créer de nouvelles formations et se moderniser. S'exprimant devant l'Institut des hautes études de Défense nationale, le 24 mai 2013, François Hollande l’ex-président de la République française, a fait part de son intention d'«ajouter» à la réserve militaire actuelle «une branche nouvelle pour la cyberdéfense dont l’objectif sera de mobiliser de jeunes techniciens et informaticiens» sur la base du volontariat. Les armées commencent aussi à percevoir les enjeux de l'apport des N'TIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), l’ensemble des techniques utilisées pour le traitement et la transmission des informations (câble, téléphone, Internet, etc...) dans la formation militaire. Par ailleurs, le Dispositif de Formation Ouverte A Distance, la FOAD ou la DFOAD, est un dispositif de formation qui se base sur la modernisation de la formation militaire. Elle peut être également appelé NEF (numérisation de l’espace de formation). Elle se base sur les techniques de l’information et de la communication pour l’éducation, comme l’enseignement assisté par ordinateur, l’enseignement à distance, les classes virtuelles, les communautés de travail ou bien les bibliothèques numériques. Cela à pour effet de démultiplier la formation. L'Armée de Terre évolue dans un contexte où elle place en avant le système de formation des militaires. Cette démarche s'est révélée très fonctionnelle et a permis de baisser le taux de stagiaires sur place. Bien que les nouvelles technologies constituent une approche nouvelle de son efficacité, elle rend malencontreusement les missions plus complexes. En effet, les nouvelles technologies mal utilisées peuvent ralentir les missions de l'Armée qui doit donc apprendre à gérer et à contrôler les nouvelles technologies. Suite à divers événements qui ont touchés la France, le gouvernement a décidé d’ajouter en plus du plan Vigipirate une opération nommée Sentinelle. Cette opération a été décidée par l’ex-président de la République François Hollande. Elle a pour but de renforcer la sécurité nationale par l’intermédiaire du plan Vigipirate. Elle a été mise en route par l’Armée française le lendemain des attentats de janvier 2015, pour faire face a la menace terroriste déclarée ce jour et qui perdure encore. Cette opération a rassemblé près de 10 000 soldats pour une formation spéciale afin de les préparer à des attaques terroristes. Ils sont employés lors de fêtes nationales ou d’événements importants pour assurer la protection des citoyens. De plus, lors de la campagne présidentielle de 2017, de nombreux candidats ont  émis le souhait de remettre en place le service militaire obligatoire pour les jeunes français, notamment le nouveau président de la République française, Emmanuel Macron. Il plaidait lors de sa campagne que "dans le contexte que nous vivons, celui d'une société qui vit des fractures, d'une menace terroriste, il est important de retrouver une forme de creuset national, un moment où toute une classe d'âge est réunie et mélangée". Ce fut un argument convaincant auprès des électeurs français. Le président a donc déclaré la confirmation de cette nouvelle loi en fin 2017 qui sera finalement repoussée à 2019, notamment à cause de raisons financières, qui n'ont pour l'instant été non résolues. Le projet concernerait entre 600,000 et 800,000 jeunes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un soldat de l'opération Sentinelle et son véhicule.

La préparation psychologique des militaires aux nouveaux conflits

      Au fil des années, un autre problème chez les soldats à été abordé : la psychologie. De nos jours, de nouveaux conflits naissent, et de nouveaux soldats aussi, mais ces derniers doivent pouvoir se préparer aux différentes choses qu’ils vont ou qu’ils pourraient voir. La psychologie des soldats est devenue primordiale, notamment dans les cas de suicides des soldats après différentes missions traumatisantes. Pour éviter cela, l’armée prévoit l'emploi de psychiatres et de psychologues. Elle veut également préparer à l’avance le mental de ses soldats. Pour cela, de nouveaux systèmes ont été créés, notamment grâce aux nouvelles technologies. En voici quelques exemples : entraînements aux tirs, élaboration de stratégies mais aussi préventions des conflits et apprentissage de la médecine militaire comme au régiment médical  de la Valbonne, dans l'Ain. Ils sont notamment formés à prodiguer les premiers soins sur le terrain avant le transfert à l'hôpital. En effet, ils maîtrisent les perfusions intra-osseuses, les garots ou encore le dégagement des voies respiratoires suite à une embolie pulmonaire par exemple.

 

 

 

 

 

                                                                                          

                                                                                           Des soldats s'entraînant à prodiguer

                                                                                           des soins au camp de la Valbonne.

 

 

 

 

 

 

Les "wargames" sont utilisés par les armées modernes pour faire acquérir aux officiers et soldats de nouvelles aptitudes. La France prend notamment exemple sur les forces américaines pour former les soldats aux conflits de demain. Les soldats américains s'exercent à la gestion de crise sur un terrain virtuel, comme par exemple la situation en Irak, avec Urban Resolve 2015, une reproduction en trois dimensions de la capitale irakienne. Le département de la Défense peut mettre en scène tous les scénarios, et préparer la guerre en milieu urbain en préparation du futur. La formation du GIGN dispose notamment d’un terrain spécial qui dispose de plusieurs scénarios. Il s’agit d’une base située aux USA, la base de Mondésir. Il s’y trouve différents scénarios afin de préparer les soldats sur les différentes situations possibles et les préparer aux émotions et au stress endurés. Des interventions dans les avions en lignes, ainsi que des interventions extérieures et intérieurs qui se font à balles réelles. Aujourd'hui, de plus en plus d'armées du monde se servent des technologies issues du jeu vidéo comme l'armée américaine, qui finance des jeux de combats pour leur soldats. La formation peut se dérouler ainsi sous forme de simulation. Elle est un outil indispensable pour la formation des militaires des forces terrestres et participe à l’affermissement des savoir-faire acquis, à la progressivité et à l’individualisation de la formation. Déjà prégnante dans le domaine de l’entraînement, son emploi émerge en opération. La simulation plonge le soldat en plein dans une situation prévue pour voir ses réactions, notamment sur le fait de tuer et d’assister à certaines scènes qui peuvent choquer. La simulation est donc un bon moyen de préparer psychologiquement le soldat aux futurs affrontement.

L'initiation aux nouveaux équipements pour l'optimisation des performances militaires

      Après la préparation de la psychologie chez les soldats, il est désormais temps pour les militaires d’apprendre et parfois de s’adapter aux nouvelles technologies qui apparaissent au sein de l’Armée. L’Armée française s’inspire beaucoup des autres pays, notamment des Etats-Unis et leurs nouvelles technologies. Par ailleurs, les français ont conçus le premier exosquelette européen. Il est développé par la PME (Petite et Moyenne Entreprise) française RB3D, c’est un projet soutenu par le ministère de la Défense grâce à un financement DGA (Direction Générale de l’Armement) datant de 2010. L’exosquelette permet de décupler l’endurance du soldat lui permettant le transport et le manipulation de lourdes charges. Ce projet a beaucoup intéresser la DGA et s’est démarqué des prototypes concurrents américains ou japonais grâce à trois atouts majeurs, il possède une grande autonomie, sa mise en place sur les soldats est pratique grâce à l’absence de capteurs, et il accepte une grande fluidité des mouvements des militaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'exosquelette de la PME française RB3D.

Il existe des factions de l’armée dans lesquelles les formations évoluent et changent comme par exemple au sein du GIGN où les soldats d’élite sont formés pour savoir utiliser du nouveau matériel ainsi que des nouvelles technologies telles que les drones ou les robots télécommandés, pour le repérage précédant une action. La modernisation des formations militaires des soldats est de plus en plus visible notamment celle des systèmes de défense comme les systèmes de lutte anti-drones, le renouvellement de la capacité de chasse aux mines et la formation aérienne avec les nouveaux véhicules plus légers comme les hélicoptères.

Le GIGN subit lui aussi des évolutions et des changements d’armement au sein de sa formation. En voici quelques exemples : les revolvers, les pistolets mitrailleurs, les carabines, les fusils (d’appuis, d’assaut, de précision) et les grenades. Les simulateurs de contrôles de drones n'ont pas uniquement pour but de préparation psychologique mais servent aussi d’entraînement au pilotage de drones. En France, la PME Silkan est l’une des seules entreprise internationale à produire ou a créer des simulateurs de vols de drones militaires. La création de ceux-ci a mis deux ans pour être enfin commercialisés pour former les pilotes de drones de l’Armée.

bottom of page