top of page

De nouvelles conflictualités impliquant de nouvelles menaces

La persistance et l'évolution des guerres ethniques depuis la fin de la Guerre Froide

La guerre froide a eu lieu de 1947 à 1991. Elle s’est répandu dans le monde entier. Cette guerre à opposer deux grandes puissances : les États-Unis et l’URSS. Depuis la fin de la guerre froide en 1989 qui avait laissé espérer la fin des crises mondiales majeures avec la fin de l’opposition Est-Ouest, les conflits se sont déplacés des pays du Nord, vers les pays du Sud. Les États-Unis deviennent alors la seule superpuissance mondiale grâce à leur développement compétitif. Depuis les années 2000, le monde est devenu multipolaire, cela signifie que la puissance est partagée par plusieurs pôles, nommés Grandes Puissances. Aujourd'hui, il existe de nombreuses guerres ethniques au niveau mondial et sont principalement localisées en Afrique comme celle d'Algérie, qui a duré 11 ans : de 1991 à 2002. Celles-ci consistent à un affrontement entre différents peuples qui font partie d'un groupe social partageant une culture commune. Les opposants d'un conflit ethnique, peuvent être situés dans un même territoire, ou à l’inverse dans une région différente. Un conflit ethnique provient généralement de divisions ethniques et religieuses. Ils ont pour conséquences sur la mondialisation, un enrichissement des Nord et un appauvrissement des Sud. Certain conflits sont ainsi liés aux manques de ressources économiques dans différents territoires des pays du Sud, tels que la Corne de l’Afrique, l’Afrique de l’Ouest et le Moyen-Orient.Dans certaines sociétés guerrières, comme le Congo, la Somalie, le Nigeria, le Mali, la Syrie, et l'Irak,  des enfants soldats sont poussés à rejoindre des milices où ils sont blanchis et nourris pour défendre leur territoire. En Corée du Nord, des conflits persistent à cause des frontières, contestées par la population. Ce pays passe par des menaces envers leurs contradicteurs, à l’aide de la détention de l’arme nucléaire notamment. Les menaces de ces pays en conflits sont ainsi de plus en plus diverses mais surtout plus dangereuses, avec la technologie qui ne cesse de s’améliorer. Une multiplication se crée alors aux niveaux des guerres civiles et des génocides. Par exemple, entre avril et juillet 1994, une grande partie du peuple Tutsis ont été massacrés au Rwanda, un pays de l’Est du continent africain, ayant pour pays voisin le Burundi. Les principales causes de ce génocide furent multiples, principalement à cause d'une accumulation de haines entre les peuples Hutus et Tutsis, résidant tous deux sur le même territoire, au fil des années et un conflit politique. Cette opposition des deux clans à été causée, entres autres, par la naissance d’une supériorité des Tutsis à l'égard des Hutus. Pour finir, une discrimination raciale s’est installée entre les deux ethnies ce qui a renforcé une forte opposition. En conséquence, 15 % de la population rwandaise des Tutsis, a été massacrée lors du génocide. De surcroît,  15 à 30 % de l'ensemble de la population rwandaise s'est également déplacée dans le contexte plus général de la guerre civile qui a causé des milliers de morts. Enfin, de nombreux conflits ethniques éclatent dans le monde depuis les années 1990 et peuvent persister durant de longues années. De vieux conflits sont encore d'actualité comme celui entre l'Israël et la Palestine, qui a plus de quarante ans. Ils ont poussés des pays membres de l'ONU ou l'OTAN, comme la France,  à réagir et à intervenir sur place notamment durant la guerre du Kosovo.  En général, ce type de guerre est causée par des mésententes politiques, économiques, religieuses ou bien sociales. 

La menace grandissante de deux types de pirateries au niveau mondial : la piraterie maritime et la cyber-piraterie

      La menace de deux types de pirateries au niveau mondial ne cesse de croître depuis quelques années : la piraterie maritime et la cyber-piraterie. Depuis quelques années, l'Océan Indien est la zone de prédilection des plus grands groupes de piraterie maritime. Le plus souvent, ils sont originaires de Somalie. Mais ce phénomène dangereux s'étend également sur d'autres zones : le Golfe de Guinée, le détroit de Malacca (en Indonésie), au Sud de la mer de Chine Méridionale et sur les côtes d'Amérique Centrale. Les pirates modernes se définissent par les actions suivantes : des enlèvements accompagnés d'une demande de rançon, des vols, des meurtres, des sabotages ou des pêches interdites dans les Zones Économiques Exclusives étrangères. Pour commettre de tels actes, ces hommes sont souvent poussés par la pauvreté incurable de leur pays ou encore par la mondialisation qui a multiplié les échanges des produits de valeur entre continents.. De surcroît, l'incapacité de certains pays à gérer la sûreté de leurs eaux territoriales permet d'élargir considérablement leur champ d'action. Les cibles principales de ces pirates sont des navires de commerce, de pêche ou de plaisance. En effet, ces bateaux sont dotés d'une faible vitesse et sont assez bas sur l'eau, ce qui facilite les abordages. De petites embarcations rapides, maquillées pour déjouer les inspections, permettent ainsi aux pirates de les piller avec une efficacité redoutable. De plus, les navires de commerce et de pêche possèdent de l'argent sous forme liquide entreposé dans un coffre-fort afin de payer les salariés. Les flibustiers modernes attaquent généralement de nuit, entre une heure et trois heures du matin : lorsque que les navires sont à l'arrêt (le long des côtes, aux points de mouillage ou dans les ports). Dans les cas les plus extrêmes, ils peuvent même se débarrasser entièrement de l'équipage et changer l'identité du navire pour ensuite le revendre. Grâce aux progrès technologiques qui se diffusent mondialement d'année en année, les attaques maritimes sont de plus en plus sophistiquées. Certains groupes écouteraient même clandestinement les communications satellites pour connaître le trajet des bateaux...

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                   Carte des différents zones de piraterie

                                                                                                                                    maritime actuelles

 

 

 

      Cependant, les pirates du XXIème siècle ne sont plus uniquement en mer mais aussi derrière un écran d'ordinateur. Depuis 2007, le monde est touché par de nombreuses attaques numériques. La France est, depuis peu, également victime de ces offensives virtuelles. En effet, en mai et en juin 2017, Renault et Saint-Gobain, des multinationales. Lorsque les employés se connectent sur leur ordinateur, ils trouvent un message étrange dans leur boîte mail. L'écran devient noir puis une demande de rançon s'affiche dès que le pirate a dérobé toutes les données qui l’intéressaient. Les virus les plus répandus pour hacker les serveurs d'entreprises sont Wannacry, Locky et NotPetya. Ils peuvent fouiller dans les mails ou dans les données confidentielles, et même ouvrir le coffre-fort d'une banque. En général, les entreprises doivent payer le pirate d'une somme astronomique, souvent plusieurs centaines de millions d'euro, afin de récupérer les information octroyées par le virus. Ils doivent effectuer le payement avec une monnaie cryptographique via un rançongiciel (ou ransomware). Ce sont des logiciels informatiques malveillants, qui aidés du virus vont bloquer les données de l'ordinateur hacké. Des chercheurs de l'entreprise Google en collaboration avec l'entreprise américaine Chainalysis ont étudié la blockchain des paiements effectués par les victimes. Ces deux dernières années, l’ensemble des sommes des rançons de ce racket numérique s’est élevé à plus de 25 millions de dollars. Cette menace qui semble quelque peu incontrôlable pour les autorités, est parfois déjouée afin que le virus ne s’installe. Le britannique Marcus Hutchin alias « Malware Tech », âgé de 22 ans, a été arrêté par le FBI à Las Vegas début août 2017. Le jeune hackeur, étudiant en cybersécurité, possédait les connaissances nécessaires pour créer le site Kronos, en partenariat avec d’autres habiles pirates numériques. Ce site, considéré comme un « hypermarché » criminel, était destiné à récupérer des données de banques britanniques, canadiennes, françaises, polonaises et allemandes. Pourtant, cette même personnes avait réussi à stopper la propagation du virus WannaCry au mois de mai de cette année. Cette cyberattaque aurait des conséquences catastrophiques : le rançongiciel s’était affiché sur plus de 300 000 ordinateurs à travers le globe. Marcus Hutchin avait réussi à acheter le nom du domaine bloqué pour une dizaine de dollars. Son arrestation fait aujourd’hui l’objet d’un débat entre les avocats pour l’organisation des droits sur Internet : l’Electronic Frontier Foundation (EFF). Il existe également de grands rassemblements annuels mondiaux autour des thèmes du piratage et de la cybersécutrité, dont le BlackHat depuis une vingtaine d’années. L’expression « BlackHat », en argot informatique, désigne un hackeur malintentionné. Cependant, cet ensemble de conférences n’a point de but illégal. En effet, elles concernent généralement des experts de la sécurité qui vont donc assister à des présentations très techniques comme des entraînements, briefings sur la sécurité de l’information et des évaluations de différents types de solutions contre les cyberattaques. Le DEF CON est également une convention connus mondialement depuis deux décennies. Elle se tient aux Etats-Unis à Las Vegas chaque année. Ses participants sont, pour la plupart, des professionnels de la sécurité des systèmes d’informations, des hackeurs, des crackers, des journalistes, des avocats, des employés de gouvernement fédéral. Ils sont généralement intéressés par tout ce qui concerné la programmation, l’architecture informatique, le phreaking, le hacking ou la modification de matériels informatiques. Des concours sont organisés entre différents équipes qui doivent hacker ou défendre un serveur : c’est le CTF (« Capture The Flag »). le nom de cette convention est à l’origine de la contration de DEFense Readiness CONdition (littéralement « état de préparation de la défense »). C’est un niveau d’alerte des forces armées américaines répartit sur cinq niveaux et permet de réagir efficacement face à cinq types de menaces). En outre, il est donc important que la Défense Nationale Française se développe informatiquement pour contrer cette menace de grande ampleur qui nous concerne de plus en plus.

                                                                                                                 Logo de la conférence Black hat

La montée des différentes groupes terroristes depuis le début du XXI° siècle

      Depuis le début du XXI° siècle le monde est frappé à un problème de sécurité considérable : le terrorisme ne se limite plus à un nombre restreint de victimes, mais à une menace d’ampleur mondiale. Les attentats du World Trade Center, le 11 septembre 2001, marquent le commencement d’une série d’attaques de groupes terroristes, le plus souvent islamistes, sur les grandes puissances mondiales. Le réseau Al-Qaïda en est l'auteur. Ce groupe de terroristes islamistes a causé, entre autres, la mort de 2977 personnes de 93 nationalités différentes ce jour-là. Des pirates de l'air, au nombre de dix-neuf, se sont emparés du contrôle de quatre avions à destination des États-Unis. Ils utilisent ces avions comme bombes incendiaires volantes du haut de leur 46 000 litres de carburant dans un attentat-suicide. En effet, ils ont engendrés quatre crashs visant les bâtiments du Nord-Est du pays, dont un, en direction de Washington, qui a pu être détourné car ses passagers s'étaient révoltés contre les kamikazes. Néanmoins, il s'est écrasé en rase campagne à Shanksville en Pennsylvanie. Par ailleurs, les deux tours jumelles et le siège du département de la Défense du Pentagone ont été touchés. Ce problème de grande ampleur ne date pas du XXI° siècle, en effet le premier attentat a eu lieu durant l'Empire Byzantin, qui s'est dissous au XV° siècle. De plus, on recense un nombre proche de 2700 attentats dans le monde depuis 45 ans. Or, à la suite du World Trade Center, le terrorisme s'associe majoritairement à des groupes étatiques ou des réseaux islamistes tels qu’Al-Quaïda, Daech, l'Aqmi et les talibans. Le terrorisme est ainsi devenu un phénomène extrêmement complexe. Il existe, en tout, 109 définitions différentes de ce mot. En général, il est utilisé par des organisations politiques et criminelles qui souhaitent étendre leur idéologie. Ces organisations sont globalement des partis politiques de tout bord ; des groupes nationalistes, religieux ou révolutionnaires, et dans certains cas plus rares : des États. Malgré la diversité de leur provenance, ils ont un seul et même but : promouvoir une cause, un individu ou un groupe par le biais de la violence sur les civils. Ils pratiquent également l’extorsion à grande échelle pour pouvoir se financer avec notamment des trafics de stupéfiants et des mises en place de mafias. Des études ont permis de définir les quatre grandes motivations possibles poussant des personnes à commettre des actes terroristes. Premièrement, le terrorisme provient d’une haine vengeresse envers des exactions commises par des personnes qu’ils considèrent comme leurs ennemis. De surcroît, ils vont terroriser la population pour qu’elle dissuade un gouvernement en lui faisant pression. En outre, ils vont utiliser la propagande afin de frapper les esprits ou enrôler le plus de personnes possibles dans leurs actions. Pour finir, ils vont provoquer un gouvernement pour le pousser à sur-réagir. Par ailleurs, les terroristes se caractérisent par des actions menées dans des véhicules piégés, des fusillades, des attaques à la bombe et des attentats-suicides. Il existe aussi le terrorisme dit « low cost » car il n'est plus forcément profitable d'utiliser des moyens sophistiqués pour faire un attentat pour des terroristes. Ils veulent déstabiliser et frapper massivement l'opinion publique des États victimes en « frappant » leur symboles aussi bien abstraits que concrets comme lors de l'attentat du 7 janvier 2015 de Charly Hebdo à Paris. Les frères Kouachi ont visé la liberté d'expression propre à la démocratie française en tuant les cinq grands dessinateurs créateurs du journal : Cabu, Charb, Wolinsky, Tignous et Honoré. D'autres attaques islamistes ont également touché la France suite à celui de janvier 2015 comme celui du Bataclan à Paris du vendredi 13 novembre 2015 ou encore celui du 14 juillet 2016 à Nice. Des symboles nationaux sont encore fragilisés lors de ces deux attaques telles que les libertés de rassemblement et de divertissement, ainsi que la fête nationale. De surcroît, le choix d'un attentat un vendredi 13 pour celui du Bataclan, laisse à penser que les terroristes ont souhaité assener au peuple français un coup rappelant une superstition liée à ce jour-ci.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En outre, des spécialistes du terrorisme islamiste ont décelé que les actions dirigées par des groupes se revendiquant djihadistes seraient une réponse vengeresse aux attaques européennes lors des croisades chrétiennes du Moyen-âge et du choc civilisationnel du colonialisme menés à l'encontre de l'Islam. De nos jours, une question à double tranchant se pose à ce sujet : le djihadisme actuel est-il une radicalisation religieuse liée seulement à l'Islam et son Histoire, ou bien une radicalisation politique qui prend cette religion pour prétexte ? En raison de la forte démocratisation mondiale des réseaux sociaux, le terrorisme s'est renouvelé à travers ce moyen de communication international. Le domaine du renseignement est devenu la base de la lutte anti-terroriste. Autrement dit, certains citoyens s'associent aux forces militaires pour détourner des attaques et débusquer des personnes suspectes voire coupables. La radicalisation touche surtout les régions d'accueil telles que le Sud de la France. Or, ce n'est pas la seule région à être signalée pour implantation. En effet, une seule région française ne présente aucune alerte. Ainsi, des personnes dites « loups solitaires » s’intègrent au mouvement islamiste sans lien direct avec son organisme. Il est donc créé une série d’opérateurs avec lesquels l’Etat islamique n’a peut-être aucun contact et découvre cette « annexe » suite à un attentat accompagné d’une revendication. Il est alors devenu plus difficile aux forces de l’ordre de démanteler tout le réseau de terrorisme car il modifié constamment. Des opérations telles que Vigipirate et Sentinelle ont permis de renforcer la sécurité de la métropole et de déjouer plusieurs attaques. Aujourd’hui, l’Etat français se voit confronter à une nouvelle problématique : traiter le retour des personnes qui s’étaient radicalisées et qui souhaitent se réinsérer dans la société. Des études ont montré que la radicalisation touche, en général, des personnes souhaitant se rebeller contre leur famille, en ruptures amoureuse ou des criminels recherchés. De nombreux adolescents se sont radicalisés ces dernières années le plus souvent manipulés par des djihadistes. Une nouvelle et grave question se pose pour la France. Sachant que les personnes radicalisées peuvent rester une menace et prendre le prétexte de « réinsertion » pour créer une « annexe terroriste », faut-il accepter leur retour en métropole ? Le permettre seulement aux adolescents étant été manipulés ? Ou alors, leur refuser pour avoir servi l’ennemi de la démocratie et des libertés occidentales, même si certaines personnes y sont allées contre leur gré et ont été traumatisées ?

               Pays (en rouge) victimes d'au moins

                   une attaque terroriste meurtrière

    sur leur sol au XXIe siècle (au 7 mai 2016).

​​

bottom of page